Aujourd’hui, les marchés sont plutôt compliqués. Tout est en dents de scie, il est difficile d’avoir de la visibilité. Un jour, il y a 500 tonnes à transporter, le lendemain beaucoup plus ou bien moins… Ce fonctionnement au coup par coup rend les transports extrêmement complexes à planifier. Ce qui ne veut pas dire que l’on ne va pas travailler : au contraire, les dossiers sont dans les cartons, presque actés par principe, mais on nous appelle du jour au lendemain. Moi, j’appelle cela « la génération Amazon » : on appuie sur le bouton au dernier moment, pour des volumes conséquents. En face, il faut avoir la capacité de réagir, d’être flexible. Or, comme je l’observe dans notre activité de commissionnaire avec des sous-traitants fidèles, que nous avons en parallèle de nos camions en propre, il y a de moins en moins de chauffeurs et de camions disponibles. Le paysage évolue.
Nous ressentons évidemment ce qu’il se passe à l’autre bout de la chaîne.
Quand l’immobilier ne se porte pas bien, ce sont nos camions de béton et de terrassement qui en pâtisse
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