Un retour bien négocié

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Promise à la défaillance en 2002 après de solides pertes, la SA toulousaine RSO (Routiers du Sud Ouest), dirigée par Jean-François Brou, retrouve la confiance. Après une drastique réduction de voilure, l'orientation commerciale vers le secteur industriel et le négoce porte ses fruits.

Il y a trois ans, RSO (Routiers du Sud Ouest) était une entreprise moribonde. Le bilan de l'exercice 2002 annonçait le pire : 393 K€ de pertes, pour un chiffre d'affaires de 9 M€, et un effectif de 125 personnes. Un an plus tard, le nombre de salariés a été divisé par deux (54 salariés), le chiffre d'affaires aussi (4,4 M€). Mais le résultat net est redevenu positif, à 83 K€. Le coeur de RSO bat toujours.

Pour remettre les clignotant au vert, la société fondée en 1947 par Jean-Yves Brou (actuel président du conseil de surveillance) a mis fin, en 2003, à sa collaboration avec le groupe TAS, spécialisé dans le transport exceptionnel et la mise la mise en place de cuves de gaz. « Nous avons repris notre indépendance en avril 2003 », confirme Jean-François Brou, directeur général de RSO. « Nous avions été associés dans la société RSO-T

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