Proposer un transport routier avec des carburants alternatifs même lorsqu’il n’y en a pas. CEVA Logistics lance une nouvelle offre de transport routier bas carbone disponible sur l’ensemble de son réseau européen. Avec le dispositif « Mass Balance », l’entreprise propose à ses clients de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 25 %, 50 % ou jusqu’à 80 % par rapport à un transport effectué avec du diesel classique B7. Basé sur un modèle de traçabilité et d’audit indépendant, le groupe soutient que ce mécanisme garantit la transparence et la vérifiabilité des économies de CO₂ réalisées. Le principe du « Mass Balance » permet d’attribuer les bénéfices environnementaux liés à l’usage de carburants à faibles émissions à un client qui choisit de financer leur utilisation, même si ses marchandises ne sont pas directement transportées par un véhicule alimenté par ces carburants.
Solution pragmatique
Ce système apparaît comme une solution pragmatique face à la disponibilité encore limitée des énergies bas carbone en Europe, où moins de 20 % des camions neufs immatriculés roulent avec des carburants alternatifs. « Nous ouvrons la voie à un avenir plus durable pour le transport routier, tout en veillant à ce que les chaînes d’approvisionnement de nos clients restent performantes », souligne Sandra Villeminot, directrice mondiale du développement durable - transport terrestre et ferroviaire chez CEVA Logistics. « Avec l’offre ‘Mass Balance’, nous donnons à nos clients la possibilité d’agir concrètement sur leur empreinte carbone, quel que soit le niveau d’infrastructure disponible. En choisissant leur niveau d’engagement, les chargeurs peuvent aligner leurs transports sur leurs propres objectifs climatiques sans compromettre la fiabilité opérationnelle. » Cette initiative s’inscrit dans la gamme de solutions Forplanet, le programme global de CEVA dédié à la réduction de l’impact environnemental des chaînes logistiques. Elle complète un ensemble de leviers déjà mis en œuvre : développement de flottes de camions à faibles émissions alimentées par biocarburants ou électricité, report modal vers le rail et la voie fluviale, et optimisation multimodale des flux.
