Entre flambée du prix du carburant sur fond de tensions au Proche-Orient, impératif de décarbonation des flottes, renouvellement des effectifs, nouvelles contraintes à la construction d’entrepôts et pression fiscale extrême, l’atmosphère était brûlante ce 19 juin dans la campagne aixoise. Plus que jamais, le lobbying est indispensable, selon le nouvel état-major national du syndicat professionnel venu rencontrer les adhérents de TLF Méditerranée.
Artisans du transport et dirigeants de grands groupes étaient au rendez-vous pour exposer leurs préoccupations et échanger avec Jean-Thomas Schmitt, nouveau président national. Sous l’impulsion d’Éric Hémar, l’Union TLF a assaini ses finances, renforcé sa représentativité avec 240 000 salariés (+25 %), mais reste absente de Bruxelles. « 40 % des règles françaises sont d’origine européenne. Il faut agir en amont, sur place. Les Allemands l’ont compris », déclare Jean-Thomas Schmitt, venu présenter sa feuille de route et les nombreux feux à éteindre.
« Les ravages » du projet de loi de finances
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