Depuis six mois, l’activité des entreprises de TRM enregistre une baisse de 15 %. Les chefs d’entreprises ont du mal à placer la formation en priorité, car ils cherchent d’abord à payer les salaires ». Jean-Benoît Sangnier, responsable des affaires sociales chez TLF, résume ainsi parfaitement la morosité ambiante dans la branche. L’Opca-Transports propose aux entreprises de former leurs salariés en inactivité, mais rencontre un autre obstacle : « Pour en bénéficier, il faut avoir déposé une déclaration de chômage partiel auprès de la Direccte. Or, dans la branche, beaucoup craignent de le faire ».
Confrontés à des difficultés économiques sans précédent, nombre de transporteurs s’en tiennent actuellement aux formations obligatoires. « Sur le principe, ils veulent des salariés bien formés, parce que c’est un élément d’attractivité et de fidélisation, commente
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