Des liaisons dangereuses ?

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Les transporteurs français estiment que la liaison ro-ro entre Toulon et la Turquie est une forme de cabotage illégal. Bruxelles planche sur une question qui brille par sa complexité juridique. La concurrence des pays tiers de l’U.E. suscite de fortes craintes.

Des dizaines d’ensembles routiers turcs qui stationnent sur les aires du port de Toulon-La Seyne-sur-Mer (83) et des chauffeurs qui, bravant le froid, bivouaquent entre les camions, attendent de prendre la route ou d’embarquer leurs remorques sur le roulier UND Birlik amarré au quai de Brégaillon. Pour la CCI du Var, c’est une bonne affaire. En 2011, 18017 remorques pour un tonnage brut de 539 699 t ont débarqué ou embarqué à bord de l’un des navires de la compagnie turque UN Ro-Ro. Depuis le 26 janvier 2011, ce roulier assure, en effet, deux rotations par semaine entre le port varois et Pendik, port turc sur la côte asiatique du Bosphore. L’an dernier, ce sont ainsi 107 escales de navires ayant une capacité de 200 remorques qui ont été opérées par UN Ro-Ro, qui a succédé à son concurrent turc UND Deniz, lequel avait jeté l’éponge sur la liaison Toulon-

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