HERVÉ LE JEUNE : Il faut bien sûr tenir compte de sa situation géographique. Ce n’est pas pareil si vous vous situez à Quimper ou à Rennes. Si je vois les chiffres qui sortent actuellement, un transporteur breton ne supportera globalement que 47 % du montant de la taxe. Un calcul qui tient compte des 40 % de réduction qu’il a obtenue, auxquels on peut ajouter 13 % d’abonnement sur les réseaux routiers.
H. L. J. : Oui, il y a eu une vraie unité. N’oublions pas qu’en Bretagne, nous n’avons pas d’autoroutes, mais des 4 voies, financées par les Bretons à environ 80 %. Ensuite, nous n’avons pas de moyens pour suppléer le réseau routier par le réseau ferré qui ne fonctionne pas. D’autant plus que dans l’Ouest, contrairement à d’autres régions, 80 % du trafic est à caractère régional. Nos clients n’auraient pas pu supporter cette taxe supplémentaire sur les réseaux routiers,
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