Depuis le 1er janvier 2014, le Premier ministre grec Antonis Samaras entend profiter de cette présidence semestrielle tournante pour démontrer que son pays pèse encore en Europe en dépit des difficultés qu’il a toujours du mal à surmonter. « Nous avons été le cobaye de l’Europe, ces dernières années et nous avons à ce titre acquis une forme d’expertise particulière dans la gestion de crise », se défend Konstantinos Koutras, le porte-parole de la présidence grecque. Le Premier ministre est condamné à réussir sa présidence pour affermir son appartenance à l’UE. Il va s’atteler aux dossiers européens brûlants pour tenter de les mener à bien d’ici juin : union bancaire, lutte contre le chômage, relance de la croissance, politique maritime et mise en place d’une politique migratoire. Mais il ne faut pas se leurrer, Athènes sera-t-elle crédible alors qu’elle est elle-même au cœur de négociations difficiles avec ses partenaires? Après six ans de récession et un taux de chômage de 26 %, le pays est très convalescent économiquement. Sous assistance financière depuis mai 2010, la Grèce a obtenu une aide de 240 Md€ et un effacement
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