Le marché français toujours à la peine

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Les chiffres du marché du véhicule industriel neuf, au premier trimestre 2004, n'incitent pas à l'euphorie. Les immatriculations de véhicules moteurs de +5t ont baissé de 5,2%, à 13 456 unités, comparées à celles du premier trimestre 2003. Sur le marché des véhicules de + 16 t, la tendance est identique avec une diminution de 3 %, à 11 258 immatriculations.

Le marché français du véhicule industriel neuf continue d'être maussade. Au premier trimestre, les immatriculations de véhicules moteurs de + 5 t ont reculé de 5,2 % par rapport au premier trimestre 2003, à 13 456 unités. Sur le segment des camions de + 16 t, la tendance sur la même période est similaire avec un recul de 3 %, à 11 258 unités. L'année 2003 ayant été en fort recul par rapport à 2002 (45 465 « immat », soit -11,6 %), 2004 devrait suivre le mouvement décroissant, dans le droit fil du recul entamé en 2001 après les « trois glorieuses » (53 600 immat en 1999, 57 900 en 2 000 et 57 700 en 2001). «Au niveau des prises de commandes, le premier trimestre est également assez mou, note Jean Bret, P-dg de la concession Sydami en Vendée (représentant Renault Truck

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