Les restrictions budgétaires pèsent sur la filière

En 2014, le transport fluvial, en situation financière tendue, a été marqué par un ralentissement du trafic. L’activité fluviale a enregistré un recul moyen de 2,8 % en tonnes-kilomètre en 2014. Une baisse que Transporteurs fluviaux de France (TFF) attribue d’une part à la chute des combustibles minéraux après la fermeture de centrales à charbon et, d’autre part, à la baisse marquée des matériaux, conséquence du recul du marché de la construction. L’activité des bateliers et des armements a surtout décliné sur les bassins de la Seine, du Rhône et de la Moselle mais a en revanche progressé sur le Rhin et dans le Nord-Pas-de-Calais. « Les trésoreries sont basses et interdisent, au moins temporairement, tout développement significatif. Cette situation est aggravée par les restrictions budgétaires qui affectent les dispositifs de soutien », déplore Michel Dourlent, coprésident de TFF. L’organisation invite les pouvoirs publics à revoir les aides à la pince et à la modernisation de la flotte, ainsi que le budget d’investissements de Voies Navigables de France (VNF), s’élevant aujourd’hui à 30 M€ et que la filière souhaiterait port