Le tribunal de commerce de Paris n’est pas parvenu à trancher le sort de SeaFrance. En prononçant le 16 novembre la liquidation judiciaire de la filiale à 100 % de la SNCF, il confirme la situation délicate de la société de ferries transmanche, placée en redressement judiciaire depuis juin 2010.?Et en maintenant son activité jusqu’au 28 janvier 2012, il admet que les deux offres de reprise n’étaient pas à la hauteur de l’enjeu économique. Deux projets ont été soumis au tribunal le 25 octobre dernier. Le premier, présenté par le danois DFDS allié au français Louis Dreyfus Armateurs (LDA), ambitionnait de reprendre, via une coentreprise, trois des quatre bateaux de la compagnie pour un montant de 5 M€, mais ne s’engageait que sur le maintien de 460 emplois équivalents temps plein.?Le second, porté par Didier Capelle, secrétaire du syndicat majoritaire CFDT Maritime Nord, préconisait, sous la forme d’une Scop (so
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