PATRICK BAYARD : Nous enregistrons plutôt une stabilité voire une diminution des méfaits. Toutefois, la prudence s’impose car les entreprises ne déposent pas toujours plainte. Ces phénomènes sont épisodiques ; on peut avoir des poussées de fièvre en matière de vol. Il faut bien comprendre qu’au-delà des interpellations, l’enquête est réalisée sur le long terme. Il y a une architecture avec des donneurs d’ordre. Cela implique de travailler sur plusieurs pays pour pouvoir remonter ces filières. Sans compter que ces équipes criminelles professionnelles nécessitent que l’on se mobilise avec une riposte adaptée. Certains groupes criminels utilisent des moyens techniques de suivi du fret en amont, dès le chargement, pour avoir l’opportunité de passer à l’action dès que le moment est jugé opportun. La grande masse relève de la criminalité itinérante mais pas seule
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