A. J. : Le CNSR a été relancé par le ministre de l’Intérieur le 27 novembre dernier. Il existe depuis 1975 mais s’était interrompu en 2008 car on considérait qu’il ne servait à rien. Nous avons considéré que c’était une proposition phare du rapport de la mission parlementaire sur les causes des accidents en 2010 dont Philippe Houillon (UMP) était le rapporteur et moi-même le président. C’était l’une de nos 39 propositions. Le CNSR a mis en place 4 commissions de travail dont celle baptisé « Alcool, vitesse, stupéfiants » présidée par le Docteur Lauwik, président de l’Automobile club médical de France, une personnalité pondérée, de bon sens et de première qualité.
En fait, les addictions sont des causes importantes mais pas uniques des accidents. La vitesse est coupable à 90 % des accidents de la circulation. Autant l’alcool est impliqué dans 30 % des accidents ; la vitesse reste l’alpha et l’oméga en matière de sécurité routière. Boire c’est pas bien, rouler vite c’est acceptable. L’objectif en matière de sécurité routière est de réconcilier les Français avec la sécurité routi
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