PATRICE BOUVET : En tendance, la mafia napolitaine, la « Camorra », utilise des structures dans le nord-est de la péninsule (Vénétie). Par exemple, j’ai retrouvé à Naples, un chargement officiellement assuré par un transporteur vénitien. En parallèle, la mafia hongroise s’internationalise et utilise les minorités hongroises d’Ukraine, de Roumanie, de République slovaque, pour racheter des sociétés en difficulté financière. L’idée consiste à installer un gérant fictif pour s’inscrire sur les bourses de fret et à détourner un maximum de marchandises dans un laps de temps réduit. Les transporteurs se font avoir car on leur présente de vrais documents. Ces escrocs rachètent la société, la laisse en sommeil pendant quelques mois et s’inscrivent ensuite sur une bourse de fret.
P.B. : Pour mon cabinet, cela représente aujourd’hui les trois quarts de mon activité. Mon intuition est que 50 % des mar
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