L’ex-ministre de l’Intérieur italien, Roberto Maroni, et les représentants de la fédération de transporteurs, Fai-Conftrasporto (l’équivalent de la FNTR) ont signé, fin octobre, un protocole pour prévenir l’infiltration de la mafia dans l’économie du transport routier italien. Les signataires s’appuient sur deux indicateurs fiables pour identifier une éventuelle présence de criminalité organisée au sein des TPE et des PME : le non-respect des coûts minimaux de transport et la radiation simultanée du registre national des transporteurs et du registre du commerce suivie de la création d’une nouvelle entité juridique sous un nom d’emprunt ou en utilisant des liens de parenté éloignés. Dès lors que le ministère de l’Intérieur a le moindre doute, il peut lancer les investigations auprès des entreprises concernées. « Le respect des règles conformément aux normes en vigueur de la part de l’ensemble des acteurs de la supply chain, qu’il s’agisse des transporteurs, des acheteurs, des chargeurs ou des propriétaires de la marchandise, constitue un élément probant pour conjurer l’emprise de la criminalité organisée », précise le pr
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