Le transport combiné rail-route est en pleine mutation : émergence en 2012 d’opérateurs privés comme T3M, Froidcombi ou Combiwest ; recul de Naviland Cargo et Novatrans, racheté par le groupe Charles André ; ouverture du fret ferroviaire à la concurrence, création d’autoroutes ferroviaires, réforme du rail, etc. Le tout dans des volumes repartis à la baisse en 2012 : 7,1 milliards de tonnes/km, soit – 18 % en un an, selon les premiers chiffres d’avril 2013 du Commissariat général au développement durable.
Dans ces conditions, les trajets routiers de pré et post-acheminements, le maillon le plus coûteux au kilomètre du combiné rail-route, pourraient constituer une« variable d’ajustement » des coûts de cette chaîne logistique. Une fausse « solution » semble-t-il. D’abord parce que le transport routier est « un passage obligatoire » du comb
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