Le 12 décembre, les partenaires sociaux devront aboutir à un accord paritaire dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle. D’ici là, selon le calendrier de la négociation fixé le 24 septembre, ils devront se réunir toutes les deux semaines car un projet de loi est attendu avant la fin de l’année. Sa priorité : ouvrir les accès aux jeunes, aux salariés peu qualifiés, aux chômeurs et au personnel des petites entreprises, dont l’effort de formation représente 2,7 ?% de leur masse salariale.
Parmi les objectifs principaux, le gouvernement entend mettre en place le compte personnel de formation pour tous les actifs, créé par la loi du 14 juin sur la sécurisation de l’emploi. Une concertation quadripartite État, régions, patronat, syndicats, a été engagée à ce sujet. « Cette idée de créer un compte personnel de formation est très bonne. Elle était déjà dans l’air du temps et va certainement se traduire par un DIF élargi », estime Bernard Prolongeau, président délégué général de l’AFT. Les pouvoirs publics souhaitent également rénover le plan de formation de l’entreprise pour en faire un investissement de compéti
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