De l’usine à la cabine

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« T’as pas de la vaisselle à faire ? ». Ce n’est pas cette réflexion lancée par un confrère conducteur qui fera regretter à Hélène Charet sa reconversion dans le transport routier. Il y a cinq ans, cette Auvergnate de 28 ans au caractère bien trempé —  « et il en faut dans ce métier » —  a claqué la porte de l’usine l’Oréal à Vichy où elle était opératrice de ligne pour passer son permis lourd puis super-lourd. Aujourd’hui, elle conduit un ensemble semi pour Auvergne Fruits, une PME basée à Courpière dans le Puy-de-Dôme, qui s’est diversifiée dans le transport et la logistique.

Cette bifurcation professionnelle, elle l’explique par une passion inexpliquée pour le camion. « Je ne sais pas d’où elle vient ! J’aime les camions et je veux les conduire depuis toujours », mais Pôle Emploi, arguant qu’elle n’avait pas le profil, qu’elle était diplômée (un BEP en comptabilité) et titulaire d’un emploi, n’a jamais voulu l’aider à financer sa formation au lycée professionnel des métiers du transport et de la logistique Pierre Boulanger à Pont-du-Château (63). « Je n’étais pas prioritaire », se souvient

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