Le casse-tête du passage des Alpes

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Le casse-tête du passage des Alpes

Six ans après la catastrophe du Mont-Blanc, un incendie s'est déclaré sur un poids lourd dans le tunnel du Fréjus, le 4 juin. Le sinistre a fait deux morts et a entraîné la fermeture de l'ouvrage pour plusieurs mois. Les reports de trafic sur les autres liaisons transalpines ne se font pas sans difficultés. État des lieux.

Depuis le 4 juin, le tunnel du Fréjus est fermé à la circulation. 3600 poids lourds empruntaient chaque jour l'ouvrage de 12,8km, avec des pointes à 5 500. Or, selon le président de la Société française du tunnel routier du Fréjus (SFTRF), Gilbert Santel, « il y a une dizaine de kilomètres d'équipements à reprendre » après l'incendie. La fermeture devrait durer « deux ou trois mois », d'après le ministre italien des Transports, Pietro Lunardi. Les poids lourds doivent désormais utiliser d'autres voies.

Les itinéraires de substitution sont connus mais peu nombreux. Premier d'entre eux : le tunnel du Mont-Blanc. Avant le sinistre du 4 juin, 1300 PL empruntaient quotidiennement l'infrastructure. Depuis sa réouverture, les règles de sécurité stipulent que 240 poids lourds au maximum peuvent utiliser l'ou

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