Selon une étude publiée en avril 2014 par l’Association espagnole de la route (AEC selon le sigle espagnol), une entité qui regroupe l’ensemble des acteurs du secteur (sociétés de BTP, administrations, sociétés d’ingénierie, etc.), les routes espagnoles présentent de graves signes de détérioration. Le document indique que 72 % du réseau (hors autoroutes à péage) souffre de fissures du revêtement ; et 38 % de déformations, désintégrations ou de nids-de-poule. La qualité des routes espagnoles est jugée globalement « déficiente ». « La détérioration a été accentuée par la crise économique que connaît l’économie espagnole », affirme Elena de la Peña, sous-directrice générale technique de l’AEC et responsable de l’étude qui est publiée tous les deux ans. Avant la crise, le gouvernement central investissait environ 1,1 M
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