Il aura fallu près de trois ans pour réviser la directive eurovignette. Par 505 voix pour, 141 contre et 17 abstentions, les eurodéputés ont ratifié le 7 juin le compromis trouvé entre le Parlement et les États membres (L’OT 2601). Trois ans de débats vifs et de tensions politiques autour de l’internalisation des coûts externes et de son corollaire, le principe du « pollueur-payeur ». Pour l’essentiel, quelle est la portée de cet accord politique ? D’abord, l’eurovignette est facultative ; ce qui signifie que les États sont libres d’instaurer ou non un péage modulé en fonction des véhicules (+ 3,5t) et du réseau emprunté. D’ailleurs au Conseil de l’UE, trois pays ont voté résolument contre (Italie, Espagne, Portugal), deux États se sont abstenus (Pays-Bas, Irlande). Depuis l’adoption du principe « pollueur-pay
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