Connaître les passages obligés

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La mise en place d'une certification Iso demande du temps, de l'argent et de l'énergie. Autant d'impératifs à prendre en compte avant d'entamer la démarche vers le label. Le risque serait de commencer le processus et de ne pas aller à son terme...

Un saut dans l'inconnu ? Lorsqu'une société de transport se lance dans un projet de certification, elle doit savoir ce qui l'attend. Qu'il soit le résultat d'une démarche volontaire ou d'une solution imposée par un client, le processus de la certification Iso modifie forcément l'organisation de l'entreprise et implique l'ensemble des effectifs. De surcroît, les sommes engagées sont importantes. «La décision ne se prend pas à la légère, note un transporteur. Il faut prendre le temps de la réflexion». Qui contacter ? Par où commencer ? Comment faire de la certification une opportunité et non pas un fardeau ?

Première étape : choisir un responsable interne ou externe. La nécessité de confier le dossier à une personne dédiée s'impose. Les Transports Bonfils, situés à Baume-les-Dames (25), qui comptent 80 salariés répartis sur six sites en France et 40 véhicules, ont initialement

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