LES LIMITES DE LA PRESCRIPTION ANNALE

Article réservé aux abonnés

CONTRATS DE TRANSPORT. La prescription annale prévue à l’article L. 133-6 alinéa 2 du Code de commerce a un champ d’application très vaste. Englobe-t-il la demande de dommage-intérêt pour rupture brutale d’une relation commerciale établie d’un contrat de transport ?

Dans le cas des contrats de transport, la prescription annale prévue à l’article L. 133-6 du code de commerce a une rédaction très large et des conséquences pratiques qu’il ne faut pas négliger ! L’alinéa 1 de cet article prévoit que les actions pour avaries, pertes ou retards qui sont les cas les plus fréquents de litige issus du contrat de transport, se prescrivent par un an : « Les actions pour avaries, pertes ou retards, auxquelles peut donner lieu contre le voiturier le contrat de transport, sont prescrites dans le délai d’un an, sans préjudice des cas de fraude ou d’infidélité ».

Toutefois, la rédaction très large de l’alinéa 2 de l’article L. 133-6 fait entrer dans le champ d’application de la prescription annale un grand nombre d’autres actions en justice. « Toutes les autres actions auxquelles [le contrat de transport peu

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Social

SOCIAL

Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15