Financer un projet de création d'entreprise relève généralement du parcours du combattant. « Le gros problème, c'est qu'on ne prête pas à celui qui crée mais plutôt à l'entreprise qui a déjà quelques années d'existence », observe Jean-Luc Massol, consultant à l'APCE (Agence pour la création d'entreprise). Dans le transport, cela revient à résoudre la quadrature du cercle. D'un côté, le secteur demande un investissement de départ important : aux besoins en capital social et en fonds de roulements (BFR) (voir encadré) de toute entreprise s'ajoute un troisième, propre au transport : la capacité financière. Les besoins en fonds de roulements sont eux-mêmes déjà plus importants que dans d'autres secteurs en raison des délais de paiement clients souvent longs (60 jours). « Le secteur est considéré à risque par la détérioratio
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