Toute l’année je me bats contre la manière dont sont traités nos conducteurs dans les usines par les clients, du moins une partie d’entre eux : ils sont souvent mal reçus, par exemple on ne leur dit pas bonjour. En réalité, ils sont littéralement maltraités. Des clients les prennent de haut, adoptent une attitude prétentieuse à leur égard. Cela les affecte négativement et conduit à un mal-être général. A cause d’une telle attitude, trois conducteurs ont quitté l’entreprise ces derniers mois dans un contexte où il reste difficile de recruter. En effet, la plupart des candidats ne souhaitent pas faire beaucoup d’heures. Qui plus est, la France n’est pas un pays qui donne aux gens envie d’aller travailler. Face aux difficultés de recrutement, nous avons récemment changé de politique. Nous prenons dorénavant le parti de nous tourner vers des jeunes sans expérience que nous formons. C’est un pari. Et comme tout pari, il est risqué. Confier un ensemble dont la valeur peut atteindre cent soixante dix mille euros à un conducteur certes formé mais inexpérimenté expo
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