« Je sens quelques petits signaux de reprise depuis un à deux mois, je suis d’ailleurs en train de recruter une dizaine de conducteurs. Même s’il faut rester prudent car l’un de mes secteurs d’activité, le bitume, est traditionnellement saisonnier avec 30 à 40% d’activité supplémentaire entre avril et septembre. Mais après un hiver où on a touché le fond, avec des appels d’offres aux baisses de prix importantes et des arrêts techniques d’usines qui nous ont impacté, cette petite reprise reste positive. Est-ce qu’elle sera durable ? L’an dernier, il y avait eu un soubresaut semblable au printemps…
En réalité, le marché est atone depuis deux ans. Je n’étais d’ailleurs pas ravi que la FNTR décide d’accorder 5% d’augmentation aux conducteurs fin 2023 dans ce contexte de ralentissement. Ça nous a quand même coûté 300 à 400 000 d’euros de marge alors que le marché se tendait, surtout sur le bitume et les déchets. Le transport de carburant, lui, s’est toujours maintenu.
Nous nous adaptons, ce n’est pas la première crise que je vis en 20 ans ! Comment ? En réorganisant
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