Créés en 1991 par Jesus Lopez, les Transports TDF ont été repris par ses fils, Pierre-Jean et Dominique Lopez Darribat. Basée à Hendaye, la société – qui totalise 30 salariés et 6M€ de chiffre d’affaires en 2024 - assure du transport de lots complets et partiels, de longueurs, de matières dangereuses mais aussi de la distribution messagerie palette.
Elle a par ailleurs intégré le réseau de fret palettisé Pall-Ex France (1 à 6 palettes) dès son ouverture il y a 12 ans et gère également du transport de palettes surdimensionnées. Le fait d’être proche de la frontière espagnole est un atout que la société sait exploiter pour tirer son épingle du jeu.
Elle a diversifié son portefeuille clients en allant chercher de nouveaux marchés et donneurs d’ordre. « Nous avons l’ambition de nous positionner auprès de majors comme Carrefour, E.Leclerc, et d’autres qui sourcent en Espagne et au Portugal. Nous avons aussi prospecté dans différents secteurs tels que l’habillement, l’industrie, le bâtiment, l’aéronautique ou l’automobile… » détaille Pierre Guérin, responsable du développement commercial depuis 2023 pour les Transports TDF. Comment convaincre ces prospects ? En misant sur la digitalisation pour offrir une expérience client moderne, fluide et personnalisée.
Intégrer de nouveaux outils numériques pour plus de réactivité
Pour faciliter l’organisation des transports, les Transports TDF proposent en effet depuis un an l’application TDF Online, développée par la start-up Bary. « Cette application nous permet de donner la main aux prospects et à nos clients pour réaliser des devis en totale transparence tarifaire et réserver leurs transports en ligne » souligne Pierre Guérin.
Pour lui, il s’agit d’une proposition différenciante qui génère une augmentation du nombre de devis et du chiffre d’affaires. Bary gère également la communication des Transports TDF sur les réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn, optimise la visibilité de la société sur les moteurs de recherche, et assure des formations en stratégie commerciale : « cela nous donne des clés et montre une autre façon d’aborder le commerce, notamment auprès des jeunes qui ont d’autres codes » conclut-il. Sachant qu’en 2026, 50% de la population active sera née avec le digital, la réflexion est pertinente.