Après une année 2024 au sommet, le marché français du poids lourd s’essouffle nettement en 2025. Les immatriculations reculent de près de 17 % sur les huit premiers mois de l’année, avec un repli marqué des tracteurs routiers. Dans le même temps, les motorisations alternatives poursuivent leur percée, notamment l’électrique, qui confirme sa montée en puissance malgré un contexte conjoncturel difficile.
Le coup de frein annoncé est bien arrivé. Après une année 2024 stabilisée à un niveau historiquement élevé mais marquée par un déficit de prises de commandes, les immatriculations de poids lourds de plus de 7,5t ont reculé de près de 17 % entre janvier et août 2025, tombant à 27 105 unités contre 32 520 sur la même période un an plus tôt, rapporte la CSIAM dans son dernier point semestriel. Selon les prévisions de l’Observatoire du Véhicule Industriel (OVI), la tendance devrait se confirmer sur l’ensemble de l’année, avec un volume attendu entre 39 500 et 41 000 unités, soit un repli compris entre -19,4 % et -16,2 %.
-21% pour les tracteurs routiers
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